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En résidence avec Flamar & Olkan

Rencontre & reportage photo

En résidence Musique Photographie Publié le 16/03/2021

Au-delà des concerts, la scène de l'Antipode est très souvent réservée pour les artistes qui souhaitent travailler pendant plusieurs jours dans des conditions scéniques réelles.
Alors que la scène leur est quasi dédiée cette saison, nous vous proposons de poursuivre les rencontres avec les artistes pendant leurs heures de boulot, pour comprendre ce qu'il se passe vraiment derrière les portes fermées. 
Répétitions, créations, recherches, bienvenue en résidence avec les artistes !

 

Flamar & Olkan : un duo électro d'instrumentistes accompagné par Horizons Rennes

 

Fusion de multi-instrumentistes, le duo Flamar & Olkan met son savoir-faire au service de l’esthétique électronique moderne en croisant techno, musique orientale et rock progressif. Leur performance est basée sur du live looping, construisant leur musique en temps réel grâce à leur vaste collection de percussions, cordes et synthétiseurs analogiques.

À l'origine des collectifs Rennais “Motif” et “Astral Tofu”, ils ont également éveillé la curiosité du dispositif d'accompagnement artistique Horizons Rennes en 2020.

Chaque année, plusieurs artistes émergents de la métropole rennaise, sans distinction de styles, sont sélectionnés et bénéficient de conseils pour travailler la scène, la diffusion et la promotion de leur projet. C'est dans ce cadre que Flamar & Olkan étaient installés dans la salle pour deux jours de résidence début mars. Entre les conseils artistiques et les répétitions, voici une brève rencontre avec les artistes illustrée par les photos de Gwendal le Flem.

 



 

Rencontre & interview

 

Bonjour Flamar, bonjour Olkan, pouvez-vous vous présenter ?

On s’appelle Flamar & Olkan, nous sommes un duo hybridant musique électronique et sonorités du moyen-orient. L’idée est de garder le côté minimaliste et dansant de la house - techno mais en remplaçant la plupart des sons électroniques par des instruments comme le saz, le oud, le kaval et diverses percussions à peaux. 

 

Où en êtes-vous dans votre projet ?

Pour le moment on a sorti Pegasus, notre premier EP, sur le label Russe Baikal Nomads et plusieurs morceaux sur des compilations d’autres labels comme Art Vibes ou Wanderlust Musica.
On avait aussi une petite tournée de festivals qui s’amorçait l’été dernier, avec par exemple des dates aux Rituel Days et à Zérotapage, mais malheureusement tout a été reporté à cause de la situation actuelle. On espère reprendre la scène au plus vite !
 

 

Que travaillez-vous concrètement pendant cette résidence ?

On essaye de se focaliser principalement sur notre positionnement scénique et sur le réglage de notre ensemble sonore. On est ravi de pouvoir faire ça à l’Antipode car le système son est assez représentatif de ce que l’on peut trouver en club ou en festival et il se prête très bien à la musique électronique.

C’est un point très important pour nous car même si on a une approche plus instrumentale que la norme actuelle en électro, on partage des codes similaires dans les basses fréquences et elles réagissent vraiment différemment d’un studio de répétition ou d'enregistrement à une salle de concert comme celle-ci. 

Découvrez le nouveau mix de Flamar & Olkan pour le collectif Azürite en écoute ici.

Pour suivre Flamar & Olkan