Malgré la disparition de Simon Carpentier et parce qu’ils s’étaient fait la promesse de poursuivre coûte que coûte l’aventure HER, le groupe continue les concerts avec la volonté de poursuivre sa route.  

Les compositions de Her doivent beaucoup aux trajectoires personnelles de leurs auteurs avant leur installation rennaise. Victor est né en Allemagne et a grandi avec les disques de Kraftwerk et Can ; quant à Simon, adolescent il a vécu aux États-Unis et plongé dans la black music (Otis Redding, Al Green).
Les chansons de Her Tape #1 plongent l’auditeur dans une atmosphère moite et hypnotique par le biais d’une musique suave et savante, lascive et enivrante, audacieuse et immédiate.
Si l’on songe à des artistes actuels comme Anderson .Paak, Kanye West ou Frank Ocean, leur soul pop révèle une culture XXL et une large ouverture d’esprit.

Avec Falling down, les cousins britanniques d’Otzeki ont fait une entrée remarquée dans les charts dès 2016. À coup de mélodies synthpop, de nappes électroniques, et grâce à la voix de Mike Sharp, le titre devient rapidement la bande originale d’un été qui s’étire.

Deux maxis plus tard, ils passent le cap avec Binary child, leur premier album. Un disque qui mêle les boucles électroniques des débuts à des sons plus organiques et des percussions live.
Sur scène, intensité et sincérité se dégagent du duo pour un set quasi onirique.