Roszalie, un trio électro accompagné depuis ses débuts, des studios de répétition jusqu'à la production mutualisée

Bien installé sur la Grande Scène, Rozsalie est venu pendant une semaine en octobre faire vibrer les murs de l'Antipode. Nous en avons profité pour leur poser quelques questions sur son beau parcours (2024 a été riche en actualités et en émotions !) et ses perspectives. 
Une rencontre illustrée par les photos de la sortie de résidence, capturées par Gwendal le Flem.

Collectionneurs de synthétiseurs et instruments analogiques des années 80, le trio Roszalie souhaite redonner goût et modernité aux valeurs de ces sons oubliés, fédérant les publics entre héritage électronique et repères de musique pop, à l’instar de groupes comme Moderat, Caribou ou encore Phoenix. Sur scène, cette machine à six mains s’appuie sur des boucles électroniques enivrantes, rappelant les belles heures de la French touch, et sur leur puissance vocale, pour un résultat final qui flirte entre tubes électro et ballades indie pop.

Sélectionné pour une production mutualisée entre l'Antipode, Hydrophone (Lorient) et Pôle Sud (Chartres de Bretagne), le groupe a bénéficié de trois périodes de résidence dans chacun des lieux. Première étape en cette fin octobre, le groupe a disposé de La Grande Scène pour une semaine afin de répéter son live en vue des Trans Musicales de Rennes. À l'issue de cette résidence intense, nous vous proposons une rencontre avec le trio !

Avec ses espaces adaptés à la création et la répétition, l'Antipode s’affirme comme un outil au service des projets artistiques dans son territoire local, régional et national. Dans l'Atelier de Création, les Studios, Le Club ou La Grande Scène, l'Antipode est aux côtés de musiciens et de musiciennes pour échanger et accompagner les processus de création, de recherches et de répétitions de ces temps de travail dédiés au cours de la saison.

Rencontre & interview 

Bonjour les Roszalie, pouvez-vous nous présenter votre projet et son origine ?

Paul : Roszalie c'est nous trois, Ronan au chant, guitare et clavier, Guillaume à la batterie et aux machines et moi, Paul, basse, clavier et un peu de voix.

Ça fait 1 an et demi qu'on joue ensemble, notre première date c'était ici même sur La Grande Scène pour la première partie d'Atoem (le 22 septembre 2023). C'était donc le premier live avec Guillaume, avant le projet existait déjà (composé initialement par les frangins Ronan & Paul Rosalie, d'où le nom), mais on avait pas vraiment fait de date et c'était essentiellement de la compo. L'ajout de Guillaume a concrétisé le projet, on a mis tout en place à 3.

L'ADN de Roszalie c'est faire de l'électro avec des vieilles machines. On veut avoir un son des années 80 vintage, analogique, mais produit de façon moderne. En live, on souhaite vraiment avoir toutes les machines sur scène, avec une batterie acoustique, et jouer l'ensemble en direct.

À quelle étape en êtes-vous aujourd'hui ?

Paul : On sort des iNOUïS du Printemps de Bourges, on a eu la chance d'être pré-sélectionné aux auditions puis d'être sélectionné pour passer sur la scène des iNOUïS à Bourges (en avril 2024). Cela nous a permis de nous faire repérer et signer chez un tourneur, Radical Production, et de bénéficier de tout l'entourage des professionnel·les à l'échelle nationale.

Guillaume : Plus récemment sur les résidences, on prépare les Trans Musicales sur lesquelles on est programmé, c'est un gros step pour notre groupe. Pour l'occasion on va sortir un nouvel EP qu'on a auto-produit juste avant les Trans, distribué par Believe.
 

« L'Antipode nous accompagne depuis le début. Ils nous suivent beaucoup et sont très aidants. C'est un peu notre deuxième maison, on vient tout le temps répéter ici ! »

- Guillaume de Roszalie

Qu'avez-vous travaillé précisément pendant cette résidence sur la Grande Scène ?

Paul : Ici à l'Antipode on a pu bosser la lumière et le son sur la Grande Scène. On a essayé de travailler avec d'autres consoles pour refaire le son à zéro. On a également une nouvelle configuration technique qu'on voulait travailler. Le but c'est d'arriver à travailler une régularité dans notre son pour que nous n'ayons pas de surprises en live !

Guillaume  : Le but c'est d'être en conditions réelles, de se rapprocher un peu du Hall dans lequel on va jouer sur les Trans. Nous avons des super conditions et du super matos à disposition ici, sur place, et la chance d'avoir une production mutualisée.

Justement, qu'est ce que vous apporte l'Antipode et la production mutualisée dans votre accompagnement ?

Guillaume : L'Antipode nous accompagne depuis le début. Ils nous suivent beaucoup et sont très aidants. C'est un peu notre deuxième maison, on vient tout le temps répéter ici, dans les studios ! (rires, on convient qu'ils pourraient figurer dans l'organigramme de l'équipe). Cet accompagnement nous apporte des conditions optimales et un grand confort pour préparer sereinement la tournée du printemps 2025.

Rendez-vous aux Trans Musicales le vendredi 6 décembre 2024 à 00h10 dans le Hall 5, puis en tournée partout en France à partir du printemps 2025 !

En attendant, leur nouvel EP, ID, est disponible sur les plateformes.