Aller au contenu principal

En résidence avec « Instabilités »

Tristan Ménez et Benjamin Le Baron

Au delà des concerts, la scène de l'Antipode est très souvent réservée pour les artistes qui souhaitent travailler pendant plusieurs jours dans des conditions scéniques réelles.
Alors que la scène leur est quasi dédiée cette saison, nous vous proposons de poursuivre les rencontres avec les artistes pendant leurs heures de boulot, pour comprendre ce qu'il se passe vraiment derrière les portes fermées. 
Répétitions, créations, recherches, bienvenue en résidence avec les artistes !

 

« Instabilités » : une création art / science de Tristan Ménez et Benjamin Le Baron

 

Du 13 au 15 janvier 2021, nous accueillions un vrai laboratoire dans la salle de concert : les artistes Tristan Ménez et Benjamin Le Baron étaient en résidence de création pour leur projet Instabilités.

Au carrefour de l'art et de la science, le duo a imaginé et élaboré un dispositif qui permet à la fois de produire du son et de l’image grâce aux vibrations, créant ainsi un ​paysage sonore et visuel fascinant.

À l'heure de la pause, les artistes ont pris le temps de nous écrire quelques mots sur cette performance en cours de création.
Voici l'interview, illustrée par le très beau reportage photographique signé Gwendal le Flem !

 

 

Rencontre & interview


Bonjour Tristan et Benjamin, pouvez-vous vous présenter ?

T : Je m'appelle Tristan Ménez, artiste plasticien résidant à Rennes, mon travail s’articule autour des technologies numériques et de la relation art / science.

B : Je suis Benjamin Le Baron, compositeur dans les musiques électroniques et membre, entre autre, du groupe Fragments. Nous travaillons ensemble sur le projet Instabilités.

T : À partir d’expérimentations reposant sur la discipline de la dynamique des fluides, cette performance proposera aux spectateurs une composition de tableaux cinétiques et sonores. En s’inspirant de l’imaginaire scientifique et de la science fiction, il s’agira de faire ressortir toute la poésie et l’esthétique qui réside dans ces expériences sur les fluides en mouvement et mis en vibration.

 

 

À quelle étape êtes-vous dans ce projet Instabilités ?

B : Nous venons de finir la partie recherche et création, il s’agit pour nous maintenant de lier le tout, de scénariser l’ensemble. Il nous faut désormais transposer notre travail du studio à la scène.

 

« Il s’agissait aussi de tester les expérimentations scientifiques ainsi que leurs enchaînements dans des conditions live. »

 

Que travaillez-vous concrètement pendant cette résidence ?

T : Nous avons abordé à la fois la scénographie et la technique, la musique et la vidéo, avec Thomas notre régisseur, qui travaille pour la première fois avec nous à l’occasion de cette résidence.
Il nous a amené le regard extérieur nécessaire pour optimiser et synchroniser nos actions afin de rendre le live le plus fluide possible.
Il s’agissait aussi de tester les expérimentations scientifiques ainsi que leurs enchaînements dans des conditions live.


 

Qu’est-ce qu'une structure comme l’Antipode vous apporte sur une résidence comme celle-ci ?

B : C’est pour nous la possibilité de travailler dans les conditions réelles du futur spectacle.
Cela nous a permis de prendre conscience des problématiques et des améliorations possibles afin de rendre la performance la plus cohérente possible !

 

Une résidence produite par Electroni-K.
Tristan et Benjamin poursuivront la résidence de création d'Instabilités le trimestre prochain à La Carène (Brest). La première du spectacle devrait être présentée en mai 2021 à l'ASCA (Beauvais).