Dans ce nouvel épisode, le trio Totorro & Friend nous livre ses Secrets de fabrique pour la confection d'un Ciné-BD concert jubilatoire.

Qu’est-ce qui peut bien rapprocher cet auteur décapant, Fabcaro, et les musiciens détonants du groupe Totorro ?

Pas évident, à première vue. Et pourtant ! Jonathan Siche et Christophe Le Flohic, deux membres du groupe Totorro, accompagnés de leur “friend” Pierre Marolleau à la batterie, se sont lancés le pari de fabriquer un BD-concert autour de Et si l'amour c'était aimer ? de Fabcaro.

Le side-project Totorro & Friend a comme principe de s’inspirer de la forme ciné-concert, pour aller vers d’autres supports artistiques. Après avoir inventé le game-concert à partir d'un jeu vidéo (Another World), le groupe s’attaque ici au format BD. À travers ce spectacle, il nous propose une nouvelle lecture de l’univers graphique de Fabcaro et ses drôles de personnages, toujours en mouvement et détonant ! 

 « Comment construire un concert à partir d’une œuvre graphique et littéraire ? Comment mettre en place un rythme de lecture confortable, tout en plongeant le public dans une expérience collective live ? Quels trésors d'ingéniosité le groupe a-t-il dû déployer pour créer un tel spectacle ? 

C’est ce passionnant défi artistique que nous avons souhaité mettre en lumière. »

Jacques, chargé du développement artistique à l'Antipode

Alors que le groupe confectionnait le spectacle pendant l'hiver 2021, nous avons profité de la présence des artistes en résidence à l'Antipode pour en savoir plus sur cette création singulière.

Le trio Totorro & Friend nous dévoile ici ses Secrets de fabrique dans cette vidéo réalisée par Michel Le Faou, ponctués des dessins de Yoann Buffeteau (disponibles aussi en bas de l'article).

« Et si l'amour c'était aimer ? », un spectacle produit par La Station Service.
En coproduction avec Antipode, La Carène, La Nef et La Nouvelle Vague.

Secrets de fabrique, la collecte artistique et créative de l’Antipode.

Secrets de fabrique est une prise de conscience de la richesse culturelle des pratiques artistiques quotidiennes de l’Antipode. C’est surtout une volonté de s’arrêter sur le sensible, de prendre le temps de collecter la mémoire et de constituer un fond de ressource artistique et culturel du projet d’accompagnement de la structure.

Devant le micro, la caméra et parfois même en dessin, des artistes aux dons particuliers nous dévoilent le « making of » de la conception de leur musique. Secrets de fabrique se pose ainsi comme le témoin de ces gestes artistiques, de ces savoir-faire collectés précieusement lors des temps de résidences qui rythment les saisons de l’Antipode.